Une mobilisation collective face à une crise écologique alarmante

Le marais de Brière, joyau naturel de Loire-Atlantique, est le théâtre d’une catastrophe écologique inquiétante. De nombreux oiseaux d’eau, notamment des anatidés, sont victimes d’une suspicion de botulisme – une infection neurologique causée par des bactéries Clostridium, favorisée par les conditions climatiques extrêmes de l’été.

Afin de limiter les pertes, une campagne de collecte des cadavres a été menée le 17 juillet dans la Réserve naturelle régionale (secteur sud), sous l’impulsion de la Fédération des chasseurs de Loire-Atlantique et de l’Union des chasseurs de gibiers d’eau de Grande Brière. Plusieurs partenaires ont soutenu cette action : Parc naturel régional de Brière, Commission Syndicale de Grande Brière Mottière, Syndicat du Bassin Versant du Brivet… Des points de congélation ont été déployés pour faciliter le stockage sécurisé des oiseaux contaminés.

Les survivants — échasses, vanneaux, spatules, aigrettes, canards colverts et même une guifette noire — ont été pris en charge par le vétérinaire JM Clobert, en partenariat avec le parc régional, puis transférés à l’école vétérinaire de Nantes pour soins intensifs.

D’autres actions de collecte sont programmées cette semaine. Une réunion de crise est également prévue demain avec la Fédération des chasseurs, l’OFB, la CSGBM et divers partenaires, afin de coordonner les efforts et communiquer les prochaines mesures au public.