Un territoire engagé pour la qualité paysagère et florale
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Gestion écologique
Face aux enjeux environnementaux et climatiques, la gestion des espaces verts évolue vers des pratiques plus respectueuses de la biodiversité et des ressources naturelles. Cette approche vise à concilier esthétique, fonctionnalité et préservation du vivant, tout en s’adaptant aux spécificités du territoire.
Palette végétale et paillage
Le choix des végétaux est au cœur de la démarche écologique. Les plantes vivaces, plus durables et moins gourmandes en entretien, sont privilégiées. Elles s’adaptent mieux aux conditions locales et nécessitent moins d’arrosage.
Le paillage organique utilisé dans les massifs de la ville complète cette stratégie : il limite l’évaporation de l’eau, freine la pousse des adventices et enrichit le sol naturellement.
L’herbe en ville
Les surfaces enherbées, souvent perçues comme de simples pelouses, jouent un rôle écologique fondamental : elles favorisent l’infiltration de l’eau, limitent l’érosion des sols et offrent un habitat à de nombreuses espèces. Leur gestion repose sur des pratiques écologiques telles que la tonte raisonnée, qui consiste à espacer les interventions pour permettre la floraison et la reproduction des insectes, une tonte plus haute et le fauchage tardif de certaines zones, préservant ainsi la diversité floristique et faunistique.
Les plantations en pieds de murs
Les pieds de murs deviennent des espaces de plantation à part entière. En végétalisant ces linéaires, on crée une continuité écologique entre les espaces verts, on réduit les îlots de chaleur urbains et on améliore le cadre de vie. Ces aménagements simples participent à l’embellissement du paysage tout en renforçant la résilience des villes face aux changements climatiques.
Les bords de voiries
Les accotements, fossés, talus et haies qui bordent les routes sont de véritables corridors écologiques. Leur entretien tient compte des périodes de reproduction de la faune et de la floraison des plantes. Les interventions sont planifiées en fonction des caractéristiques de chaque milieu, afin de limiter les perturbations et de favoriser la biodiversité locale.
©Marc Bréhat -
Parcs et jardins
Les parcs et jardins, espaces verts et fleuris, sont devenus des lieux privilégiés de promenade et de rencontre pour toutes les générations amoureuses de la nature et en quête de quiétude.
La Forêt d’Escoublac
Patrimoine naturel exceptionnel, cette forêt dunaire de 47 hectares est située au centre de la commune. La concession est retirée en 1860 à M. BERTHAULT, successeur du Comte Donatien DE SESMAISONS, pour créer une forêt d’Etat qui deviendra la forêt communale d’Escoublac.
Pistes cavalières, parcours pédagogiques, de découvertes, sportifs et aires de pique-nique permettent de profiter de cette richesse abritant la deuxième plus haute dune côtière de France.
Entretenue et régénérée par les agents des espaces verts en collaboration avec l’Office National des Forêts, elle est aménagée pour servir d’espace récréatif, ludique et de détente.
Visitez le site de l’Office national des Forêts
La promenade de Mer
La promenade plantée de bord de mer, allant de l’esplanade François André au Quai Inverness, en passant par l’esplanade Benoît et le quai Rageot de la Touche propose près de deux kilomètres de balade, dans un cadre maritime, verdoyant et fleuri.
Le Bois des Aulnes
Le Bois des Aulnes, au pied de l’hôtel de ville, havre de verdure en centre-ville accueille chaque fin d’année la manifestation « Noël Magique ». Un thème différent anime ce jardin au moment des fêtes. Neige et décors lumineux sont au rendez-vous.
Le jardin Benoît
Le jardin Benoît (ou Square Henry BERTHELEMY) a fait l’objet d’une étude paysagère de restructuration par l’architecte Yves BUREAU, en 1994. Proche de la plage, il offre un agréable espace à l’ombre de ses arbres centenaires avec un bassin d’évolution et des jeux pour les enfants. L’entretien des lieux est assuré par les agents communaux, en partenariat avec l’association syndicale des propriétaires de la plage Benoît.
Ouverture du site : gardien en saison
Le jardin de la Victoire
Situé à l’emplacement de la première gare, le Jardin de la Victoire offre un magnifique espace de détente en centre-ville, à deux pas des commerces et de la nouvelle station ferroviaire qui dessert la Presqu’île. Inspiré des jardins à la française, il abrite également le monument aux morts. Chaque été, les services communaux y réalisent une création éphémère évènementielle.
Le square Lyon Saint-Georges ou Jardin public de Mazy
Petit jardin créé en 1955, situé à l’angle de l’Avenue Saint-Georges et de l’avenue de Lyon. Les passants s’y arrêtent avec plaisir pour faire une halte dans cet espace ombragé et joliment fleuri avant de reprendre leur chemin.
Le Parc Lassalle
Situé sur le secteur géographique du Guézy, ce jardin d’environ un hectare offre un espace de verdure à la maison de quartier.
Il comporte une aire de jeux pour les enfants, un terrain de boules, une pièce d’eau, deux pergolas et de nombreux massifs arbustifs et fleuris. Il offre ainsi aux résidents du quartier, un lieu de promenade et de détente apprécié.
Le Parc des Dryades
Le Parc des Dryades, à proximité de la Place des Palmiers et à l’orée de la forêt communale, est une étape obligatoire dans la découverte de La Baule-Escoublac. Il abrite de nombreuses espèces d’arbres, un fleurissement d’exception, une grande aire de jeux, mais aussi un théâtre de verdure récemment rénové accueillant environ 1400 personnes dans les gradins, où ont lieu plusieurs manifestations et concerts durant la saison estivale.
A noter, dans la mythologie gréco-romaine, les dryades étaient des nymphes chargées de la protection des arbres.
Ouverture du site :
– De janvier à avril et d’octobre à décembre : 8h – 18h.
– De mai à septembre : 8h – 20h.Le Parc Paysager de la Torre
Ce parc de 3 hectares a été créé par la Ville sur un espace naturel appartenant à la commune. La municipalité a souhaité en faire un jardin naturel ouvert aux promeneurs.
Quelques plantations ont été réalisées vers le début des années 1990. Depuis l’automne 2017, un verger communautaire composé de pommiers, poiriers, cerisiers, amandiers et pruniers a été planté ; une mare a été creusée, alimentée par des noues qui récupèrent les eaux des prairies alentour. Cette action vise à favoriser la reproduction de nombreuses espèces adaptées à ce milieu humide.
Plus au sud, une roselière de 3 600 m² héberge de nombreux oiseaux paludicoles (ce terme désigne les espèces d’oiseaux qui vivent dans les ceintures de roseaux), ainsi que des canards et des poules d’eau. On peut aussi y voir des batraciens sur les berges des fossés.
La zone humide joue un rôle important dans l’épuration naturelle de l’eau et la propreté des fossés, comme de la mare, à la façon d’une station d’épuration naturelle.
Des aménagements ont été réalisés, notamment une plaine d’activités multigénérationnelle de pique-nique et de bancs. Des panneaux pédagogiques donnent des informations sur les différents biotopes du parc et la biodiversité qui y prospère.
Entrée par deux accès :
- l’un à partir du parking du cimetière, avenue Jean Mermoz ;
- l’autre plus à l’Ouest, chemin de la Furguaie.
Le Quai Inverness
La promenade plantée le long du port de La Baule / Le Pouliguen a été réalisée en 2001. Elle se prolonge jusqu’au quai Rageot de la Touche depuis le bord de Mer.
Ce circuit très agréable se poursuit vers l’Est, en bordure de l’étier du Pouliguen, longeant l’arrière du stade équestre François ANDRE.
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Serres municipales
Les serres municipales jouent un rôle essentiel dans l’embellissement de la ville. Réparties sur une surface totale de 3 000 m², elles se composent de 1 250 m² de tunnels, 1 250 m² de serres et 500 m² dédiés à la pépinière et aux fleurs coupées.
Chaque année, environ 140 000 plantes y sont produites, issues de semis, boutures ou jeunes plants achetés. La production évolue vers une augmentation des plantes vivaces, plus durables et mieux adaptées au climat local, tandis que la part des annuelles et bisannuelles tend à diminuer. Cette transition s’inscrit dans une démarche d’adaptation écologique et de réduction de la consommation en eau, tout en diversifiant la palette végétale utilisée dans les espaces publics. L’ensemble de la production est conduit dans une logique respectueuse de l’environnement, avec l’utilisation de la Protection Biologique Intégrée (PBI) et d’engrais organiques.
Les serres fournissent également 200 grandes plantes vertes utilisées pour les décors événementiels, et produisent des fleurs coupées pour la réalisation de bouquets à l’occasion des mariages et des manifestations officielles. Les agents des serres municipales assurent aussi la production des plantes remises lors du concours des maisons fleuries, valorisant l’engagement des habitants pour l’embellissement de leur cadre de vie.
Les serres municipales participent activement au Jumping International de La Baule. En plus de l’entretien annuel du terrain en herbe, elles produisent de nombreuses plantes destinées à décorer la piste, les allées et les espaces d’accueil de l’événement.
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Label des villes fleuries
Grâce à sa démarche permanente en faveur de l’arbre, du fleurissement et de la biodiversité, la Ville de La Baule-Escoublac détient le label « Villes fleuries 4 fleurs » depuis 1988.
- 1ère fleur en 1973
- 4e fleur en 1988 (260 communes labellisées en France)
- FLEUR D’OR en 2008 et 2014 (moins de 9 communes par an reçoivent ce prix en France). Cette distinction ne peut être renouvelée que tous les 6 ans. Elle récompense le caractère exceptionnel de la démarche de la ville en matière de qualité du cadre de vie.
- Prix national de l’arbre en 2010
Ces distinctions récompensent les efforts de la municipalité en matière de qualité de vie et de valorisation du patrimoine végétal fleuri et paysager de la ville. Ce label tient également compte des efforts en termes de rénovation et propreté de la voirie, des déplacements doux, de la gestion écologique des espaces verts, de la diminution des déchets, de la limitation de l’utilisation de l’eau (paillage), de la réglementation d’affichage et des animations de la Ville.
Le label ville fleurie est le label national de qualité de vie qui en 60 ans d’existence a considérablement évolué, pour prendre en compte de nombreux critères, faisant de lui un outil d’attractivité du territoire et d’amélioration du cadre de vie des citoyens.
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Concours maisons fleuries
Organisé chaque année par la Ville de La Baule-Escoublac, le Concours des Maisons Fleuries invite les habitants, commerçants, syndics et associations à participer à l’embellissement de la commune à travers le fleurissement de leurs espaces visibles depuis la voie publique. Ce concours s’inscrit dans la démarche de la ville, labellisée « Villes et Villages Fleuris« , qui accorde une place essentielle au végétal et à la biodiversité urbaine.
L’unique condition pour participer est de disposer d’un espace fleuri visible depuis la rue : jardin, balcon, terrasse, devanture de commerce, etc.
Le concours comprend plusieurs catégories, permettant à chacun de concourir selon la nature de son aménagement :
- Maison avec jardin visible de la rue
- Décor en bordure de voie publique
- Balcon ou terrasse sans jardin visible de la rue
- Maison ayant des possibilités limitées de fleurissement
- Immeuble collectif
- Hôtel Restaurant ou café avec ou sans jardin
- Fermes fleuries
Au-delà de l’esthétique, le concours valorise les pratiques respectueuses de l’environnement, la diversité végétale, l’intégration paysagère et la contribution à la biodiversité locale. Il met en lumière les efforts des habitants pour créer des espaces verts durables, accueillants pour les pollinisateurs et intégrés dans le tissu urbain.
Chaque année, un jury composé de professionnels et de passionnés sillonne la ville pour évaluer les candidatures. Les lauréats sont ensuite récompensés lors d’une cérémonie conviviale, où leur engagement est salué publiquement.
Comment et quand participer ?
- Avril / Mai : Compléter le formulaire d’inscription en sélectionnant une catégorie
- Juin/ Juillet : Passage du jury
- Novembre/Décembre : Cérémonie et remise des prix
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La Baule en fleurs
Depuis sa première édition en 2005, La Baule en Fleurs s’est imposée comme un événement incontournable du printemps à La Baule-Escoublac. Organisé chaque année au Parc des Dryades, ce week-end festif et fleuri attire en moyenne plus de 6 000 visiteurs chaque année, venus célébrer le jardinage et la biodiversité. Ce rendez-vous incontournable rassemble passionnés de jardinage, familles, artisans et curieux autour d’un programme festif et éducatif.
L’événement met en lumière la richesse de la biodiversité, tout en valorisant les métiers du végétal. À travers des stands, des démonstrations et des échanges, les visiteurs découvrent le travail passionné de ces professionnels qui cultivent de nombreuses variétés végétales, tout en contribuant à la préservation des écosystèmes.
« La Baule en Fleurs » met à l’honneur les plantes ornementales, les espèces locales et les pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement. L’événement valorise les initiatives en faveur de la préservation de la faune et de la flore, en sensibilisant petits et grands à l’importance des pollinisateurs, des haies champêtres, des plantes mellifères et des refuges pour la biodiversité.
Des animations pour tous les publics :
- Des ateliers pratiques (greffage, fabrication de nichoirs, …)
- Des animations pour enfants (maquillage, rempotage, spectacle, …)
- Des stands de pépiniéristes, de producteurs locaux, et d’artisans
- Des rencontres avec des jardiniers et des associations engagées pour l’environnement
L’événement est aussi l’occasion de renforcer les liens entre les habitants, les associations locales et les partenaires internationaux, notamment à travers des repas partagés et des échanges culturels.
Thématiques des dernières éditions :
- 2025 : L’eau dans le jardin
- 2024 : Habitat naturel
- 2023 : Biodiversité
Baptêmes de fleurs :
2019 : Rosier « La Baule » 2014 : Tulipe « La Baule » 2010 : Camélia « La Baule » -
Espèces remarquables
L’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) de La Baule est un projet ambitieux visant à mieux connaître et préserver la richesse naturelle de la commune. Grâce à des inventaires détaillés de la faune et de la flore, réalisés par des experts, il est possible de cartographier les habitats naturels et d’identifier les espèces présentes sur le territoire.
Parmi les espèces en danger critique à l’échelle régionale, nous pouvons trouver sur la commune de La Baule-Escoublac :
PIPIT FARLOUSE
Le Pipit farlouse (Anthus pratensis) est un oiseau méconnu mais largement répandu en Europe. Malgré sa petite taille et son apparence discrète, il joue un rôle clé dans les milieux ouverts où il vit. Insectivore et migrateur, ce passereau participe activement à la régulation des populations d’insectes et à l’équilibre des prairies naturelles.
NOCTULE COMMUNE, SEROTINE COMMUNE & PIPISTRELLE DE NATHUSIUS
Les chauves-souris sont les seuls mammifères capables de vol actif et jouent un rôle écologique essentiel. Parmi elles, trois espèces méritent une attention particulière : la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) et la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii). Malgré leur discrétion, ces espèces sont des indicateurs précieux de la santé de nos écosystèmes et participent activement à la régulation des populations d’insectes.
Noctule commune (Nyctalus noctula) – Sérotine commune (Eptesicus serotinus) – Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii)
VIPERE PELIADE
La vipère péliade (Vipera berus) est l’un des serpents les plus répandus en Europe, mais aussi l’un des plus méconnus. Redoutée à tort, cette espèce joue pourtant un rôle clé dans nos écosystèmes. Présente dans divers milieux naturels, elle participe activement à la régulation des populations de rongeurs et constitue un maillon important de la chaîne alimentaire.
FUMETERRE A PETITES FLEURS
La fumeterre à petites fleurs (Fumaria parviflora) est une plante herbacée annuelle appartenant à la famille des Papavéracées. Discrète mais répandue, elle pousse principalement dans les milieux ouverts et cultivés. Son nom vient du latin fumus terrae, signifiant « fumée de la terre », en raison de l’aspect vaporeux de son feuillage. Elle témoigne de la richesse des écosystèmes agricoles et participe à l’équilibre biologique des sols. Son déclin dans certaines régions, lié à l’intensification des pratiques agricoles et à l’usage de pesticides, souligne l’importance de favoriser des modes de culture respectueux de la biodiversité.
SAGINE NOUEUSE
La sagine noueuse (Sagina nodosa) est une petite plante herbacée vivace appartenant à la famille des Caryophyllacées. Discrète mais résistante, elle se distingue par sa capacité à coloniser des milieux difficiles où peu d’autres espèces parviennent à s’installer. Elle est particulièrement appréciée pour son rôle dans l’équilibre des écosystèmes, notamment dans les zones humides et les sols pauvres.
Elle contribue également à la biodiversité en offrant un refuge et une source de nourriture pour de nombreux insectes, dont certains pollinisateurs et petits herbivores. En maintenant un couvert végétal dans des zones sensibles, elle favorise l’équilibre écologique et participe à la résilience des milieux face aux changements environnementaux.
ORCHIS GRENOUILLE
L’orchis grenouille (Coeloglossum viride), aussi connue sous le nom d’orchis vert, est une orchidée discrète mais pleine de charme, qui s’épanouit dans des milieux naturels bien préservés. Membre de la grande famille des Orchidacées, elle se distingue par sa floraison délicate et sa remarquable capacité d’adaptation à des sols variés, qu’ils soient calcaires ou plus acides.
Moins spectaculaire que certaines de ses cousines plus connues, l’orchis grenouille n’en demeure pas moins un maillon essentiel de l’équilibre écologique. Sa présence témoigne de la bonne santé d’un écosystème et de la richesse floristique locale. Observer cette espèce dans un espace naturel est souvent le signe d’un environnement équilibré, peu perturbé, et accueillant pour de nombreuses autres formes de vie.