Environnement

Politique de l’arbre : un indice de canopée pour la Ville de La Baule-Escoublac

Communiqué de presse du 3 novembre 2021

Publié le

Alors que la 32ième édition de la Semaine de l’arbre vient de se terminer, la Ville de La Baule-Escoublac vient de se doter d’un nouvel outil pour renforcer sa politique de l’arbre :
l’indice de canopée.


Celui-ci permet, d’une part de suivre l’évolution du couvert arboré, d’autre part de conduire une politique de plantation et de sensibilisation des citoyens. L’objectif est de trouver des compromis durables entre le besoin de densification urbaine et la nécessité de préserver un patrimoine végétal qui contribue à la qualité de vie de notre «  ville-jardin au bord de l’océan  ».


La canopée fait référence à l’étage sommital des arbres, leur sommet. Par extension l’indice de canopée correspond à la surface d’ombre au sol que procurent les arbres de trois mètres et plus de hauteur sur un territoire donné.


Les informations apportées par cet outil vont permettre d’adapter la politique de l’arbre de la ville. Ainsi, l’indice de canopée actuel de La Baule-Escoublac est de 28,4 %, ce qui signifie que plus d’un quart du sol de la ville est couvert d’arbres (forêt d’Escoublac incluse). Avec une étude rétroactive de cet indicateur, il est aussi constaté une légère baisse de la couverture arborée de 0.7 % sur 9 ans. De même, l’indice de canopée décliné par quartier montre l’inégalité du patrimoine arboré sur la commune.


Initiée par Olivier Guichard en 1990 afin de préserver le patrimoine arboré de la commune, la politique de l’arbre de la Baule-Escoublac est exceptionnelle et quasiment unique en France. Ainsi, après la métropole lyonnaise, la Ville est seulement la deuxième à utiliser l’outil indice de canopée.


Pour rappel, lors de cette 32ième Semaine de l’arbre, la Ville a offert aux résidents plus de 500 jeunes plants : pins, feuillus, petits arbres fruitiers sauvages adaptés aux petits jardins et 40 argousiers. Le patrimoine arboré se trouve principalement sur le domaine privé : c’est donc l’affaire de tous.